Joël André une vie consacrée au rugby
Joël André est le président de l'AS Ampuis rugby depuis 19 ans mais a commencé le rugby dés on plus jeune âge, entrainant avec lui femme, enfants et petits enfants.
profession : conducteur de travaux à la retraite
Parcours : débute le rugby à l'age de 10 ans à Vienne jusqu'en juniors. Rejoint un nouveau club à Ampuis en Séniors avec un titre de champion de France 4ème série en 1969. Devient par la suite entraîneur puis président en 1992. Il a la joie de savourer le titre de vice champion de France fédérale 3 avec ses joueurs en 2006 et le titre de championne de France des filles en 2009
Un homme dévoué à son club
"Joël est quelqu'un de foncièrement très honnête et droit", ce sont les premiers mots de Paul Hérard le vice président de l'ASACR mais surtout son compagnon de route. "Je le connais depuis l'école de rugby. Je l'ai plus souvent pris par le coup que ma femme." En effet Paul était pilier et Joël talonneur d'où leurs relations très étroites. « Jamais il ne tire profit personnellement de son statut de président. sa vie entière est consacrée au rugby et à son club ». Aucune autre passion n'a de place dans son emploi du temps très chargé même s'il a fait de la joute plus jeune comme chaque Ampuisait. Son fils Stéphane, entraineur de l'ASVEL, le confirme : "Il vit à fond tout ce qu'il se passe autour du rugby. Il aime les choses bien faites et claires. C'est quelqu'un d'entier et parfois impulsif. Il n'hésite pas à dire les choses telles qu'il les pense même si le moment ou le lieu n'est pas approprié. Parfois ça se retourne contre lui mais il assume. Il vit les émotions à fond. » Ce n'est pas Paul Hérard qui va dire le contraire. "A chaque nouvelle année je lui souhaite de prendre 1kg de diplomatie. Il n'est pas toujours très diplomate et prend parfois des décisions trop vite." Il n'empêche si Ampuis compte beaucoup dans le rugby régional c'est en partie grâce à lui. Le club est riche de 300 licenciés de 5 à 75 ans. Il défend avec ardeur le rugby des villages quitte à en subir parfois les conséquences. Une ardeur confirmé par Claude Simian, capitaine de l'équipe sénior : « Il a fait un sacré boulot pour le club. La constance des résultats et la progression des effectifs en sont la preuve Peu de président en on fait autant pour leur club » On se souvient aussi, lors de certains matchs houleux, qu'il fallait plusieurs personnes, dont le maire d'Ampuis Gérard Banchet, pour l'empêcher de s'expliquer avec des joueurs belliqueux de l'équipe adverse. L'esprit familiale règne à Ampuis, peut-être un peu grâce à lui et à son esprit. Peut-être aussi aux fameuses 3ème mi-temps ou Joël n'hésite pas à faire remplir les brocs de boisson mousseuse. » Ampuis ce n'est pas uniquement la vigne et les Côtes Rôties. Le club de rugby est devenu un formidable atout pour l'image du village qui compte seulement 2600 habitants
Le rugby : un sport de famille
Joël André baigne dans le rugby depuis l'âge de 10 ans, son mariage avec Suzanne ne l'a pas éloigné des terrains bien au contraire. Sa femme est la secrétaire du club et elle le soutien dans toutes les tâches administratives et même plus. Il a joué avec les grandes figures du rugby locale : Brun et Grenouillet pour ne citer qu'eux. Il n'y a pas de place pour d'autres activités car de toute façon toute la famille est dans le rugby. Par chance ils ont eu trois garçons et tous ont naturellement intégré l'école de rugby d'Ampuis. Damien et Thierry jouent encore et s'occupent également des jeunes. Stéphane est entraineur à Villeurbanne. Ce dernier garde un souvenir ému de son père alors qu'il venait d'intégrer l'école de rugby. "je l'ai vu sortir en sang du terrain, il était talonneur, le seul qui ai joué devant dans la famille ! Cela m'a marqué mais pas empêché d'aimer ce sport. Tous les dimanche Joël est avec son équipe. A Ampuis, il a ses petites habitudes. Isolé à l'angle du terrain vers les vestiaires il n'est pas rare de l'entendre rugir tantôt énervé tantôt jouant l'apaisement. Si tout va bien l'année prochain sera sa 20ème année de présidence et sans doute la dernière. Le couple André aspire à un repos bien mérité. Il ne manquera pas de suivre ses petits enfants et surtout Morgan, fils de Damien, qui a intégré le centre de formation de Bourgoin Jallieu. Les filles sont plutôt attirées par le basket, autre sport historique du village. Quant au 2 derniers petits fils ils sont encore trop jeune pour intégrer l'école de rugby mais il n'est pas impossible qu'une 3ème génération d'André joue au stade de Verenay.